Sujet_27

Québec   1991

F   27 ans

Genre de texte
Témoignage

Type de récit
Plusieurs épisodes

Type psychologique
cauchemar - lucide


Caractéristiques
Amitié
Malchance
peur – tristesse - inconfort



Rêve 1

L’amputation

Un jeudi soir, mon ami Gilles m’annonce qu’on devra lui couper la jambe droite en bas du genou. Nous sommes dans la maison où je demeurais avec ma mère lorsque j’étais adolescente. Je n’arrêtais pas de pleurer et le serrais très fort, il était découragé et je ne pouvais le consoler. Je n’arrêtais pas de lui dire que je serais toujours là et que ça ne changera rien. Il ne voulait pas de pitié et il était révolté de ce qui lui arrivait. Je lui répétait que je l’aimais plus que tout. Nous restions les bras dans les bras et les heures passaient. Au matin, il devait se rendre à l’hôpital. Il ne voulait pas que je l’accompagne, il disait que ce n’était pas nécessaire puisqu’on ne l’opérait que le mardi suivant. Je suis donc allée travailler. Je ne pensais qu’à lui, j’étais folle d’inquiétude. Je me retrouve dans une sorte de restaurant avec des écrans de télévision géants partout, j’étais avec quelques filles du bureau. C’était l’heure du dîner et je cherchais désespérément un téléphone pour appeler l’hôpital, je voulais juste m’en aller. Dans le restaurant, il y avait des films bizarres, ça criait et hurlait et j’ai regardé autour de moi pour constater que les personnages du film étaient assis partout dans le restaurant. Enfin, je me suis retrouvée dehors dans une cabine téléphonique et mes amies m’attendaient dans l’auto. J’ai appelé plusieurs fois l’hôpital qui me mettait en attente très longtemps et ne reprenait jamais l’appel. J’étais désespérée et je voulais voir Gilles à tout prix. Je suis maintenant dans la maison comme si je venais juste d’avoir la conversation de l’hôpital avec Gilles. Je suis seule et je panique. Je prends le téléphone pour appeler l’hôpital et regarde autour de moi. Je suis très mal et je ne sais plus quoi faire comme si je ne pouvais me rendre à l’hôpital. Je pleure avec une ardeur effrayante quand je me dis tout d’un coup, c’est un rêve, je ne vis plus ici depuis longtemps, il faut que je me réveille. Je me ferme les yeux très fort et les ouvre d’un coup pour me retrouver dans ma chambre.

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