Les confitures

Je suis dans le vivoir de la maison de mon enfance. Mon père est assis dans le lazyboy et je m’aperçois après l’avoir bien observé qu’il parle à quelqu’un au téléphone. Il est très penché sur sa gauche vers l’appareil. Je sais qu’il a dit quelque chose de particulier mais impossible de m’en souvenir. C’est ce qui m’a fait réaliser qu’il parlait au téléphone et non à quelqu’un dans le salon. Puis on se retrouve à l’arrière d’un petit camion à vider ce qu’il y a dedans. C’est une de mes tantes qui nous envoie des confitures de cerises, de fraises et de framboises. Je suis très contente car j’aime beaucoup les framboises. C’est en portions individuelles dans des jolis petits plats de verre. Il y a mon père et peut-être deux autres personnes connues mais pas identifiables. C’est mon père qui gère le déchargement. Je me sens un peu bousculée. À un moment donné, les plats versent un peu et, comme ils ne sont pas couverts, ils coulent. Je me souviens avoir mis le doigt dans le plat et avoir dit: «Mmmm! C’est bon!» Puis je me retrouve assise dans ma cuisine, ma belle-mère d’un côté et mon plus jeune frère et moi de l’autre côté. Il y a plein de monde autour d’elle. Elle est en train de faire des biscuits et dit qu’elle avait oublié qu’il n’y avait plus de cassonade et que ça change la recette, ce sur quoi j’acquiesce. Je me rends compte que c’est moi qui ai terminé la cassonade et j’en prends donc la responsabilité. Chose curieuse, elle en avait dans sa recette.