Les vestiaires

Je suis avec mon groupe d’élèves dans un building assez vaste de deux ou trois étages. Au premier étage, nous rencontrons le groupe d’élèves d’une collègue qui défilent avec leurs macarons sur lesquels est écrit : «le français, pour moi ça compte». Ils ont aussi des pancartes comme dans une manifestation. Comme ils n’ont pas de prof, nous nous joignons à eux et nous défilons un moment avec eux. Leur prof arrive. Elle essaie de m’expliquer qu’elle n’était pas avec son groupe pour une raison x, comme si elle avait un sentiment de culpabilité et qu’elle voulait justifier son absence. Moi, je trouve qu’elle n’a pas de raison à me donner. D’ailleurs, je ne lui en demande pas. Puis, elle me fait une leçon polie mais bien servie. Elle ne le dit pas explicitement, elle prend des détours pour s’exprimer mais je comprends que je n’aurais pas dû m’occuper de son groupe. Je la trouve compliquée… Et comme je le fais d’habitude, je m’éloigne en souriant tout en faisant semblant de n’avoir pas compris la leçon. Mais nous ne sommes pas venus ici pour défiler mais pour participer à une activité de natation. Je me suis baignée avec les élèves et je viens de prendre ma douche au rez-de-chaussée. Je me rends compte qu’il faut que je m’habille. Les enfants sont déjà prêts. Je les laisse pour chercher le vestiaire des femmes. Il est très loin. Je traverse un vestiaire d’enfants. C’est comme si tous ces vestiaires étaient en plein air. Il y a des enfants qui jouent avec du sable comme au bord de la mer. C’est très grand, c’est même immense. J’arrive enfin à un grand vestiaire pour adultes. La gardienne me dit qu’il faut payer. Je trouve que c’est cher. Je ne suis pas d’accord, je sors et me retrouve dans une autre salle immense au milieu d’un autre groupe. Là, on s’habille comme on peut, il n’y a rien pour se cacher. Je me débrouille tant bien que mal et je sors pour rejoindre les enfants qui se sont dispersés. Je suis inquiète, allons-nous arriver à l’heure à l’école?