Sujet_1

Québec   1991

F   21 ans

Genre de texte
Témoignage

Type de récit
Plusieurs actions


Caractéristiques
Aggressivité
Amitié
culpabilité



Rêve 5

L’appartement

Je suis dans un très grand appartement avec mon «beau-père» et ma «belle-mère» (dans le rêve). Nous sommes en train d’aménager. Il y a une vieille actrice fatigante, amie de mes parents adoptifs, qui parle sans arrêt. Elle finit par s’en aller avec mon «père» qui la reconduit. Je suis seule avec ma «mère» et elle me fait visiter la place. Elle me montre leur chambre. C’est une pièce toute blanche avec le tour des fenêtres et des portes de couleur bleu marin. Il y a un coussin de cuir en plein milieu. Les autres meubles ne sont pas encore arrivés. Je lui demande ce que le coussin fait là. Elle me dit que c’est leur lit. Comme je ne comprends pas, elle me montre : en appuyant sur un bouton du coussin, il gonfle et bascule pour se transformer en lit «queen» (le coussin est en cuir bleu marin). Je m’en vais au salon près de la porte d’entrée, il y a une immense fenêtre panoramique sur le mur extérieur. Il y a beaucoup de trafic dans la rue et on entend le bruit des véhicules qui passent. Il fait nuit. Devant la fenêtre, il y a un rideau doré transparent. Je peux donc voir mon reflet dans la vitre. Je décide d’en profiter pour faire du ballet. Ma «mère» est restée dans la chambre pour défaire ses bagages. J’ai oublié de dire qu’elle est assez vieille et porte ses cheveux blancs en chignon sur le dessus de la tête. Mon «père» est chauve et assez bedonnant. Je danse donc le ballet en me regardant dans la vitre. Je fais des pliés, des pirouettes, des sauts… Soudain, on sonne à la porte et je vais répondre. C’est la vieille actrice qui rapplique. Je ne veux pas la voir et je lui dis de nous laisser tranquilles (je sais que ma «mère» la trouve fatigante aussi). Il fait encore nuit et, au-dessus de son épaule, je vois un aqueduc d’autoroute pas très loin, c’est de là que vient le bruit du trafic. Je claque la porte au nez de la vieille et ma «mère» trouve cela bien drôle. Mais j’ai des remords : j’ai peur de lui avoir fait de la peine et je crains qu’elle aille se suicider sur le pont que j’ai vu. Mon «père» entre à ce moment-là et me rassure. Elle me prend pour une petite effrontée et s’en retourne chez elle. Je veux aller me changer car je suis en collant de ballet (couleur off-white) et je n’ai pas encore vu ma chambre. Elle est au fond du couloir face à l’entrée, à droite. Les murs sont blancs et les cadrages de la porte et de la fenêtre sont verts. Il y a plein de tiroirs à même les murs et mon linge est dedans. Il fait jour dehors et, par la fenêtre, je vois la pelouse très verte de notre terrain. Il y a une petite clôture blanche qui l’entoure. À côté, il y a une usine mais on ne voit que le stationnement qui comporte une dizaine de places occupées par des voitures très colorées (vert, jaune et rouge), style 1950.

Page d'accueil

- +