Sujet_14

Québec   1991

M   46 ans

Genre de texte
Témoignage

Type de récit
Plusieurs épisodes

Thèmes
Le rêveur est poursuivi sans être blessé
Le rêveur est habillé de façon inappropriée

Type psychologique
cauchemar


Caractéristiques
Aggressivité
Amitié
Échec
peur



Rêve 2

Le cauchemar de ma mort

Je suis vendeur de légumes. J’en ai un camion plein et je suis dans un dépanneur pour faire une livraison. Mes légumes sont très très beaux et gros. Je n’ai pas de difficulté à les vendre. Ce qui ne fait pas du tout plaisir au fournisseur habituel du dépanneur qui, lui aussi est là, sur place en train de vendre ses salades. En comparaison avec les siens, mes légumes sont d’une pureté extraordinaire. Je lui dis de ne pas se fâcher, que lui-même peut vendre de mes légumes s’il le désire…

J’arrive chez moi où il y a beaucoup d’activité à l’extérieur. Il y a beaucoup d’autos de police et de policiers. Tout le monde est sur le qui vive parce qu’il y a de dangereux malfaiteurs qui sont dans les environs du bloc appartement où j’habite. Je suis fatigué et tout ce remue-ménage ne m’intéresse ni ne m’inquiète. Je veux rentrer chez moi malgré le barrage policier. Un policier me remet sa carte avec son numéro de téléphone au cas où j’aurais des troubles.

Je monte chez moi au 20e étage, il y a un long corridor qui mène à mon appartement. Je me couche. Soudain, je me réveille et je vois deux malfaiteurs qui sont à l’intérieur de ma chambre, qui ont ouvert ma fenêtre et qui m’ordonnent tout bonnement de sauter en bas. Je refuse et décide de me sauver par la porte sans prendre le temps de m’habiller. Je suis en sous-vêtements. Les deux bandits ne courent pas après moi. Je trouve ça étrange. J’ouvre la porte et j’aperçois deux autres individus. Deux immenses «armoires à glaces». Un est blanc et l’autre est noir.

Il m’est donc impossible de me sauver. Ils me ramènent dans la chambre et je vois bien que le corridor est désert. Je suis déjà dans la plus grande torpeur à l’idée de me faire jeter dans le vide. Je sens mon coeur battre très fort et j’ai très peur. Je suis convaincu que je n’ai aucune chance de m’en sortir… < p> J’entrevois une ultime chance de m’en sortir. Le noir qui est très bien habillé et qui sourit tout le temps porte une croix dorée à son cou. Je lui demande : «Je t’en prie, au nom de Jésus que tu portes au cou, laisse moi vivre.» Je me fais très suppliant parce qu’ils ont vraiment décidé de me jeter par la fenêtre vers laquelle ils me poussent. Le blanc, qui lui aussi est très bien habillé, rit et me dit : «C’est du tock.» Le noir rit et me dit : «C’est seulement du plaqué et c’est superficiel. Ce n’est pas un crucifix parce qu’il n’y a pas de «corpus», c’est seulement une croix. Et ça ne va pas te sauver. Regarde…» Et je le vois avaler la croix. Du même coup, je perds mon ultime chance d’être sauvé. Je suis traîné vers la fenêtre, que les deux premiers bandits gardent toujours ouverte… Je me réveille avec le coeur qui bat à tout rompre.

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