Sujet_18

Québec   1991

M   30 ans

Genre de texte
Témoignage

Type de récit
Plusieurs épisodes


Caractéristiques
Aggressivité
Amitié
Malchance
colère – désespoir



Rêve 4

Une jeune fille attaquée

Je désire jouer au hockey dans la rue, il est très tôt, c’est l’été, le soleil vient de se lever, les rues sont désertes, nous sommes probablement samedi. Je vois l’endroit où on joue devant chez mon ami J-F mais je n’y suis pas. J’appelle J-F au téléphone. Il répond oui, il veut jouer avec tout son équipement, je trouve ça étrange mais ça ne me concerne pas. J’arrive dans une demi-heure en bicyclette (c’est ce que je lui dis) mais je suis chez mes parents à un coin de rue de chez J-F Je monte dans une voiture décapotable, une Mustang G7 à couleur changeante. Ensuite, je suis au coin de l’avenue du Parc et Bernard. Je vois quelque chose de louche. Mais je ne sais pas ce que c’est. Je vois une cabine téléphonique devant la Banque Royale, sur Parc, un peu en retrait du coin. Je m’y rend pour mieux observer en faisant semblant d’appeler. Je dépasse une fille aux cheveux blonds, au visage portant trois ecchymoses (menton, joue gauche, tempe droite). Je fais semblant de parler à J-F, je lui parle du temps que ça prendra pour être chez lui, lui dis où je suis. Mais je pense à la fille qui est anxieuse, elle s’est plantée derrière la cabine à environ 20 pouces. Je crois qu’elle a vu que je n’ai composé aucun numéro. Je sors, la croise, elle est très inquiète. - «Ça va?» lui dis-je. Elle hésite. - «Non» me répond-elle. - «Qu’est qu’il y a?» - «Le noir là-bas.» Je lui donne le numéro de téléphone de mon ami M, qu’elle appelle aussitôt. Je me dirige vers le noir, grand, aux verres fumés. Un autre noir, son ami plus jeune, me voit et se dirige vers nous. Je ne dis rien, je n’arrête pas, tourne autour d’eux en les regardant longuement, puis traverse la rue. Lentement, ils se dirigent vers la fille. Alors ils sont une foule, groupés en une queue large de dix personnes, longue jusqu’au coin. Ils attaquent la fille tous ensemble. Soudain, un lampadaire tombe dans la rue au milieu du groupe. Il est emballé de sacs de poubelle verts. Je vois tout de l’autre côté. Une voiture évite la meute qui bat la fille au milieu de la rue. Alors les gens de mon côté de la rue traversent pour aller la battre aussi. Je vois un corps d’homme nu parmi le groupe. Je ne comprends pas, c’est pourtant une fille qu’ils battent. Je donne un coup de pied à un des assaillants puis retourne avec lui à l’arrêt d’autobus. Je l’interroge. C’est un Arabe. Il est honteux. Mon ami M. arrive sur les lieux, je lui dis que c’est moi que ai donné son numéro de téléphone à la fille. Je me réveille.

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