Avec ma psychanalyste

Rêve : le docteur Bogner a mal au ventre. Elle a juste fini de m’analyser. Elle cesse alors d’être une analyste, elle exprime sa propre peine et elle avoue qu’elle désire vraiment un mari. Je réponds chaleureusement, et je suis heureuse qu’elle se confie à moi. Je propose de donner une réception en son honneur, à laquelle j’inviterai tous les hommes jeunes et charmants que je connais. Je répète: «Il faut qu’il soit sensible et brillant.»

Docteur Bogner : «Croyez-vous que dans votre rêve vous déclarez que vous n’avez plus besoin d’être analysée?»

«Oh! non, je sais parfaitement que je n’en aurai pas fini avec l’analyse tant que je ne serai pas parvenue à une résolution de ma vie et de mon œuvre, à l’indépendance économique, et à une meilleure relation avec le monde. J’en suis pleinement consciente. J’ai une foi totale dans le pouvoir de l’analyse pour me permettre d’atteindre l’harmonie et l’intégrité.»

Le docteur Bogner : «Il y a une identification avec moi dans le rêve, car c’est vous qui avez eu des maux d’estomac, et pas moi. Et bien que vous vous chargiez de me trouver un mari, les qualités particulières de sensibilité et d’intelligence sont à la fois, ainsi que vous me le dites, celles dont vous trouvez que je témoigne dans l’analyse, et celles auxquelles personnellement vous attachez le plus de valeur.»