Gabrielle Roy

Rue Deschambault

Québec   1955

Genre de texte
roman

Contexte
Ce rêve se situe au milieu du chapitre VI de la huitième partie du récit intitulée «Les déserteuses» .

Christine et sa mère quittent le Manitoba pour entreprendre un voyage dans l’est du pays. Après avoir confié ses autres filles aux religieuses d’un couvent et envoyé Gervais au séminaire, la mère goûte enfin à la liberté. Pourtant, elle est tourmentée à l’idée d’avoir «délaissé» son mari et ses enfants. Pendant le retour vers Winnipeg, ses inquiétudes se manifestent à travers son sommeil. Effrayée par la vue de sa mère qui s’agite dans son sommeil, Christine la réveille et écoute le court récit de son rêve.

On évoque un autre rêve de la mère de Christine, qui se situe vers le début du chapitre II de la première partie du récit intitulée «Ma grand-mère toute-puissante» .

Quelques jours après la visite de Christine à sa grand-mère, sa mère lui exprime ses inquiétudes : elle craint qu’un accident n’arrive à la grand-mère. Christine raconte un rêve de sa mère, dans lequel la vie de la grand-mère, si invincible aux yeux de la narratrice, est menacée.

«Un jour c’était un pressentiment que maman avait eu, un autre jour un rêve dans lequel elle avait vu grand-mère l’appelant du fond du puits.» (p. 33)

Texte témoin
Rue Deschambault.Montréal, Stanké, 1980, p. 134-135.

Édition originale
Rue Deschambault, Montréal, Beauchemin, 1955.




La mère de Christine

Les enfants aux quatre coins de la province

Maman finit par s’endormir, les mains sur sa jupe qui avait un vilain pli. [...]

-- Ah! c’est toi! Je rêvais.... Tu as bien fait de m’éveiller... Je rêvais que j’étais devenue toute seule au monde... que je devais parcourir le pays pour retrouver mes enfants éparpillés dans toutes les provinces...

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