Le don d’Arlette D.

Je suis chez Arlette D. Dans ce rêve, Arlette donne une consultation à un petit groupe de personnes. Je suis un peu retirée du groupe, accroupie dans un coin de cheminée, j’observe la scène. Chose étrange, tout ce qu’Arlette dit s’imprime sur l’écran d’un ordinateur. C’est de cette façon que j’ai accès à l’information car je ne peux pas entendre la voix d’Arlette. Je ne vois pas non plus l’ordinateur car il est placé sur la cheminée au-dessus de moi. C’est par les vibrations que je reçois de l’ordinateur que j’ai connaissance de l’information.

Je me suis allongée pour me relaxer. J’arrive en alpha et des informations de toutes sortes me traversent au niveau du plexus solaire et des tempes. Très peu d’images car je ne suis guère visuelle. La dernière image est celle d’un visage assez beau aux traits réguliers et harmonieux. On me dit que c’est un guide.

Le groupe d’Arlette est parti et elle est venue me parler. J’en suis étonnée car elle était plutôt distante. Dans mon rêve, j’ai beaucoup de mal à revenir à moi et c’est avec un grand effort que je réussis à entrouvrir les yeux. Arlette a besoin de me parler et je l’écoute. Elle me dit qu’elle a très froid. Je lui dis que j’ai très chaud et que je pourrais lui passer un peu de chaleur. Elle fixe un grand tuyau d’aspirateur sous mon aisselle et commence à aspirer la chaleur. J’entends le bruit de l’aspiration. Je trouve ça un peu bruyant, pas très discret… mais, enfin…passons. Puis elle me dit qu’elle est ennuyée parce que les gens essaient de profiter de ses dons de clairvoyance pour obtenir des informations gratuitement. Elle sent qu’on l’exploite. Je lui explique que c’est en partie de sa faute, qu’elle doit mettre bien clairement les règles du jeu sur la table et qu’elle ne doit pas en déroger. Je suis interrompue par son mari qui sort de sa chambre et traverse la pièce où nous sommes.

En passant près d’Arlette, il lui dit merci pour la prise de conscience qu’il vient de faire grâce à elle mais je sens que ce merci n’est pas sincère et qu’il cache beaucoup d’amertume. Arlette m’explique qu’entre elle et son mari, ça ne va pas toujours très bien.

Je me lève car il est l’heure de partir. Je prends la porte de la chambre du mari d’Arlette car c’est la sortie. Il est là, à droite, étendu, triste et il réfléchit. J’ai devant moi une immense forêt très belle. La route est devant moi, droite et bien tracée mais présente une succession de côtes et de pentes. Est-ce bien là le chemin du retour? J’aimerais bien le demander à quelqu’un mais je n’ose pas déranger le mari d’Arlette qui n’a pas l’air d’être à son aise. Je prends la route, tant pis, je verrai bien.

Je me laisse glisser sur les pentes à une allure vertigineuse. Il est nécessaire de prendre de l’élan pour remonter sur le sommet suivant. Mais pourquoi le sommet suivant est-il caché par un obstacle que je ne pense pas identifier. Au bas de la pente, il y a une très belle lumière, orange pâle et jaune. Ce sont les belles couleurs du soleil couchant. Je comprends qu’elles sont un reflet du sommet. Je me réveille après une descente trop rapide.