Le bénévolat

Je suis allée servir comme bénévole au buffet qui suivait la symphonie du millénaire. À cette occasion, j’ai rencontré une personne qui parlait de visiter par la suite certains quartiers pour recueillir des fonds pour je ne me souviens pas quoi. Je suggère d’aller dans Westmount. Nous partons et, dès la première porte, quelqu’un nous parle d’aller au Costa Rica pour travailler pour je ne sais quoi. Il nous envoie à une adresse et je me dis: «je vais voir». On commence à nous parler. Ils nous amènent dans une autre pièce où il y avait plusieurs enfants d’âges différents, âgés d’environ entre 4 à 12 ans. On promet un avenir meilleur pour ces enfants et nous serions comme en charge d’eux. Là, je saisis que je suis dans une mauvaise position et parle au monsieur qui dirige le groupe pour lui dire que ces enfants ont des parents et que nous ne pouvons agir ainsi. Il ne me répond pas, je prends la parole et demande que les enfants qui ont leurs parents lèvent la main. La jeune fille à côté de moi me dit : «Oui, j’ai mes parents mais mon père me bat.» Je lui réponds: «Oui, cette question, on peut s’en occuper plus tard mais tu as tes parents.» Je reprends donc ma question très fort pour que tous m’entendent. «Tous les enfants qui ont des parents, même s’ils ne sont pas tous parfaits, levez la main.» Au moment où je m’apprête à les compter, et c’était pratiquement tous, je m’étouffe en réalité, me mets à tousser, ce qui me réveille.