Anonyme
Gerbert de Mez Genre de texte Contexte Texte original Texte témoin
Chanson de geste
Gerbert a tué le roi Charboncle et s’est emparé de Fleuri, un cheval des plus prisés. Cependant, le roi Anseïs, sur les terres duquel Gerbert a vaincu Charboncle, réclame le cheval au vainqueur. Gerbert, indigné, refuse de se départir de la bête. Le roi la fait donc enlever. La reine parvient à convaincre son époux de restituer Fleuri à Gerbert. Gerber fait un rêve et en déduit correctement qu’on lui rendra son cheval.
Édition de Pauline Taylor, Namur : Secrétariat des publications. Facultés Universitaires, « Bibliothèque de la Faculté de philosophie et lettres de Namur. Fascicule 11 », 1952, vers 3104-3119. Traduction : J. Dionne et Y. Lepage
Son faucon a pris un cygne
Gerbert était à l’hôtel, où il dormait un peu. Il fit un songe, après quoi il s’éveilla. Il appela le bon et vaillant Gerin. « Par les saints de Dieu, j’ai songé ceci à l’instant : nous étions vous et moi à Paris, de même que le vieux Fromont et son fils Fromondin. Mon faucon avait pris un cygne : je le faisais envoyer à mon seigneur Anseïs. Expliquez m’en le sens, par Dieu, seigneur cousin! »
— Volontiers, certes, lui dit Gerin, cela signifie que vous recouvrerez Fleuri.